Tenore de Monte de Arvu

De leur village au pied des montagnes de Montalbo dans le nord-est de la Sardaigne, ces chanteurs sardes ont émigré au Limbourg belge. Le nom de leur groupe, Monte Arvu, découle de leurs racines communes dans les montagnes ; il est l’héritier de la tradition polyphonique a cappella sarde. Les chanteurs témoignent de l’amour pour leur terre natale : chez Monte Arvu, la dimension nostalgique est omniprésente. Leur répertoire comprend non seulement le type de polyphonie sarde des bergers, dit « Canto a Tenore », mais aussi « le chant avec guitare » et les chants folkloriques traditionnels de Sardaigne.
Talike Gelle

Talike Gellé est compositrice, chanteuse, conteuse et percussionniste. À 13 ans, inspirée par les Sairy (griots Antandroy), elle forme son premier groupe dans son village natal Ifotake. En 1985, elle met sur pied un groupe avec ses frères et sœurs puis obtient le 1er prix à un concours de chant dans la ville de Fort Dauphin. En 1995, en Belgique, elle crée son premier trio vocal féminin a cappella, Ny Ajaja. Deux ans plus tard, elle reforme ce groupe en trio polyphonique a cappella et lui donne le nom de Tiharea. Avec Kilema, elle forme le duo Talilema grâce auquel elle gagne la 3ème place d’un concours international ‘Sharq Taronalari’ à Samarkand (Ouzbékistan). Elle est aussi une des membres de Blindnote, groupe multiculturel dont l’album a été récompensé de l’Octave de la Musique en 2011.
Anu Junnonen

Issue d’une famille de musiciens, Anu aurait, selon sa mère, chanté avant même de parler. Elle apprend à jouer le piano et la flûte, et prend goût au jazz en jouant du saxophone. Après le collège, elle atterrit en Belgique où elle découvre la voix de David Linx, et suit les cours auprès de David, Diederick Wissels, Kris Defoort, Jeroen Van Herzeele et d’autres au Conservatoire Royal de Bruxelles. Elle en sort diplômée en 2004 et obtient l’agrégation de professeur. Elle a également suivi des cours et masters classes auprès de Deborah Brown, Mark Murphy, Bobby Mc Ferrin, Fay Claassen et Lydia Van Dam, tout en donnant cours de chant traditionnel finlandais.
Famille Gjini

Gramoz, Yber et Brihans Gjini font partie d’une famille talentueuse aux racines albanaises. Gramoz, le père, a fait partie de l’Ensemble Tirana, comprenant six chanteurs et une chanteuse soliste issus de diverses régions de l’Albanie, dont l’intention était de faire hommage au répertoire riche et méconnu de la polyphonie albanaise. Les chansons oscillent entre élégies, pièces historiques et épiques, et abordent des thèmes comme l’amour, la séduction, la migration, la perte et la mort. Le meneur de l’ensemble indique un carcan mélodique sur lequel les choristes tressent une réponse émotionnelle douce mais puissante, sanglotante et tremblante. Ylber, l’oncle, est un chanteur lyrique dont la voix de basse a su conquérir le monde de l’opéra. Grâce à son assise puissante, le trio albanais trouve une stabilité qui fait ressortir la beauté de l’ensemble. Brihans, le fils, est un chanteur de talent qui connait bien le répertoire traditionnel via son père, mais chante également dans d’autres styles.
Raphael De Cock

Raphaël De Cock est multi-instrumentiste, chanteur de styles traditionnels, et est impliqué dans divers projets musicaux tant belges qu’internationaux. Il est co-fondateur du groupe Griff (avec Remi Decker) dans lequel il joue plusieurs cornemuses et flûtes, et il forme en 2009 le duo Nadisuna avec Vladiswar Nadishana. Il chante et joue la gaita (cornemuse galicienne) dans les ensembles Néboa et A Contrabanda, la cithare de Sibérie (chatkhan) et chant à la gorge dans le trio Osuna, avec Emre Gültekin et Thomas Baeté. Il participe au projet irlando-scandinave sous le nom Northern Lights, tandis qu’il donne des ateliers multi-ethniques avec Waira dans les écoles. Actuellement, il est invité par Graindelavoix à rejoindre le projet vocal italo-belge Muntagna Nera, et Melancholia.