Toasaves est un nouveau projet inspiré par le riche répertoire folklorique de l’emblématique chanteur-artiste flamand Wannes van de Velde. Toasaves signifie “terre natale” en dialecte anversois, la ville cosmopolite où Wannes a grandi et est entré en contact avec toutes sortes de cultures, laissant une trace dans sa quête musicale.
L’ensemble réunit des artistes aux parcours différents et voyage à travers la musique ancienne (trecento, polyphonie flamande, musique sépharade) et la musique orientale (Grèce, Turquie, Afghanistan).
Tristan Driessens découvre le ûd (luth oriental) par l’intermédiaire de la musique sépharade et arabo-andalouse. De 2009 à 2012, il séjourne à Istanbul afin de se perfectionner auprès de son maître Necati Çelik. De retour en Belgique, il obtient son master en ûd turc au LUCA School of Arts et en musicologie à l’Université Libre de Bruxelles. Aujourd’hui, il est reconnu en Belgique comme l’une des principales références dans le domaine du oud et de la musique classique turque (makam). Il collabore avec Tcha Limberger, Derya Türkan, Kudsi Erguner et Emre Gültekin, assure la direction artistique de l’Ensemble Lâmekân et de Refugees for Refugees. Ses autres projets sont Tristan Driessens Soolmaan Quintet, Blue Silence, Seyir Trio, La Compagnie d’Elias.
Raphaël De Cock est multi-instrumentiste, chanteur de styles traditionnels, et est impliqué dans divers projets musicaux tant belges qu’internationaux. Il est co-fondateur du groupe Griff (avec Remi Decker) dans lequel il joue plusieurs cornemuses et flûtes, et il forme en 2009 le duo Nadisuna avec Vladiswar Nadishana. Il chante et joue la gaita (cornemuse galicienne) dans les ensembles Néboa et A Contrabanda, la cithare de Sibérie (chatkhan) et chant à la gorge dans le trio Osuna, avec Emre Gültekin et Thomas Baeté. Il participe au projet irlando-scandinave sous le nom Northern Lights, tandis qu’il donne des ateliers multi-ethniques avec Waira dans les écoles. Actuellement, il est invité par Graindelavoix à rejoindre le projet vocal italo-belge Muntagna Nera, et Melancholia.
Harald Bauweraerts est un mille-pattes musical. En plus de jouer la vielle électro-acoustique, il est également adepte de toutes sortes de synthétiseurs analogiques, d’effets, de percussions et de séquenceurs. Harald s’efforce de réaliser une belle et harmonieuse symbiose entre le monde analogique et numérique, entre l’acoustique et l’électronique et entre la lumière et l’obscurité. A travers les âges, d’une culture à une autre.
Miriam Encinas a grandi dans une famille de musiciens : «Els Trobadors» et «L’Arc en el Cel». Sa musicalité innée combine le regard neuf d’une interprète élevée dans un environnement de musique traditionnelle avec la rigueur et la précision de sa formation académique. Elle étudie la flûte à bec avec Sara Parés au Conservatori del Liceu de Barcelone. Après elle étudie la musique ancienne avec : Pedro Memelsdorff, Christian Curnyn, Pia Elsdorfer, et la percussion avec Pedro Estevan. En 2001, elle commence des études de Viola de Gamba avec Cristian Sala et depuis 2013 de Dilruba et de musique afghane avec Daud Khan Sadozai. En tant que musicienne professionnelle, elle est membre et a collaboré avec : Evo, Mos Azimans, Via Artis Konsor, Joi de Trobar, l’Ham de Foc, Ensemble l’Albera, …
« Les chansons historiques flamandes présentent des parallèles étonnants avec les mélodies populaires orientales – lorsqu’on les joue avec des instruments orientaux. Le collectif belge Toasaves parvient ainsi à jeter des ponts remarquables. »
« I know that nowadays it is fashionable to be cosmopolitan and to combine the cultures of different landscapes, but only a few manage to realize all this with such inspiration as the Toasaves band »