Muziekpublique est très heureux de collaborer à cette soirée d’anniversaire de Darna, le centre culturel marocco-flamand de Bruxelles qui fête ses deux ans à l’AB pour une soirée autour des voix de femmes du Maroc, et plus particulièrement de deux régions. La danse et la musique occupent, incontestablement, une place essentielle dans la culture marocaine, elles rythment le temps et la vie quotidienne, elles s’intègrent dans les pratiques sociales et rituelles ou encore le travail manuel et les grandes célébrations. Dans le Souss et dans l’Aïta sont perpétuées plus spécifiquement des traditions transmises oralement depuis des générations par les femmes. Deux représentantes de chacune de ces traditions sont invitées à partager leur culture et leur héritage.
Les Rayssates du Souss célèbrent la musique amazighe. Deux femmes, Raïssa Fatima Tihihit et Raïssa Fatima Tachtoukt présenteront certains morceaux des répertoires anciens, interpréteront des vers de poètes et joueront des morceaux plus personnels. Rayssa Fatima Tihihit perpétue aujourd’hui la noble tradition des Rayssates. Elle pratique le chant depuis son enfance et a été formée, en 1982, à l’école de Rayss Mohammed El Benssir. Fatima Ezzihar, appelée Raïssa Fatima Tachtoukt, est considérée comme l’espoir du répertoire des Rways. Ses textes traitent généralement des questions actuelles, sociales e et humaines.
Le concert des Chikhates de l’Aïta sera présenté par les deux meilleures voix féminines de l’Aïta, Khadija Bidaouia de l’aitaMarsaouia, qui incarne l’aspect contemporain de cet art, et Khadija Mergoum de la tradition AitaHasbaouia, dont la voix aussi mélodieuse qu’entraînante, le charisme et la présence sur scène font d’elle une diva par excellence. Toutes deux ont participé au projet de documentation et d’anthologie de l’Aïta. Les deux divas porteront leur art très haut et honoreront ce patrimoine immatériel marocain qu’est l’art de l’Aïta.
Organisateur : Darna vzw, dans le cadre du festival Darna’Fest, qui fait échos aux cérémonies marocaines, et en collaboration avec Muziekpublique, l’Ancienne Belgique, le Palace, la plate-forme Ad’hoc, et les autorités flamandes et marocaines.