L’orchestre bruxellois de Super Rumba va faire trembler Bruxelles avec huit artistes incontournables qui ont joué avec les légendes de la rumba congolaise, comme Franco, Papa Wemba, Tabu Ley, Fally Ipupa. Joie de vivre et passion, ostinati et rythmes sur lesquels il est impossible de s’arrêter de danser, chaque concert du groupe est une fête. Le 10 décembre, Super Rumba va faire ce qu’il sait faire de mieux : réveiller la rumba congolaise dans ce qu’elle a de plus brûlant et irrésistible.
Ceux et celles qui les ont vus parlent d’un voyage dans le temps : un retour flamboyant dans les années 60-70, un véritable vent de nostalgie qui réveille des chansons qui ont bercé toute une jeunesse. Les guitares vrillent, les basses font danser même celles et ceux qui n’ont pas le sens du rythme, Super Rumba ne laisse personne indifférent.
Des vastes territoires du royaume Kongo au port de La Havane, des rives du fleuve Congo aux trottoirs de Matonge en passant par l’indépendance de 1960, le superbowl américain, la Colombie et le Japon, la rumba congolaise a pris le monde d’assaut. Musique de fête et de danse, mais aussi musique de résistance, de contestation et d’émancipation, la rumba pulse au rythme de la société congolaise dans ses joies comme dans ses peines.
À l’occasion de la Journée Internationale des Droits Humains, ce concert prend un sens particulier. Depuis les années 90, le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo a fait près de 6 millions de morts et entraîné le déplacement d’au moins 4 millions de personnes. Dans une indifférence quasi générale de la communauté internationale et des médias généralistes. Quand le monde détourne le regard, la musique, elle, refuse de se taire. Ce concert sonne comme une fête et une contestation.
Une partie des recettes de la soirée seront reversées à l’association bruxelloise Gün Günna active au Nord-Kivu en plein cœur de la zone de conflit. Là-bas, Carole Donys et son équipe ont construit une école qui accueille 200 élèves, un orphelinat pour 45 enfants de 0 à 17 ans, et ont mis en place un programme qui nourrit chaque jour 150 enfants parmi les plus vulnérables.
Le 10 décembre, venez danser, faire du bruit et refuser le silence.
Si vous achetez un ticket solidaire à 30 € en prévente, 12 € seront reversés à Gün Günna. Si vous achetez un ticket au tarif prévente de 18 €, ce sont 2 € qui seront reversés à l’association. Votre billet de concert change une vie, finance des repas, des cahiers, un toit et offre à un enfant une chance de grandir.